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Rando du vendredi
09/11
Niveau

Temps

2h15

Distance

20,5 km

Rando de la Grande Guerre

Description

La randonnée débute en passant devant l’église Saint-Germain-Saint-Protais où le 29 mars 1918 pendant la messe du vendredi saint, un obus tomba sur la voute et fit 90 morts. Après avoir traversé l’Ile Saint-Louis, le peloton entame sa montée vers le Panthéon puis Port-Royal avant de bifurquer et prendre la direction des Invalides pour une longue descente qui permet aux organismes de récupérer des efforts de l’ascension. La randonnée passe devant l’église Saint-François-Xavier où est tenu à partir de 1917 un tableau d’honneur des héros mort pour la patrie.
Au niveau de la Place Vauban nous apercevons la statue du Maréchal Gallieni qui pris une grande part à la défense de Paris lors de la Bataille de la Marne en réquisitionnant 700 taxis pour mener les soldats au front. L’école Militaire franchi, le peloton rentre dans le XVe arrondissement par la rue Lecourbe.

La pause se fait sur le parvis de la Mairie de XVe où se trouve le monument au mort inauguré en 1934 qui associe soldat de 1914-1918 et ceux de 1712 et 1792.

En deuxième partie le peloton passe par le pont de Bir-Hakeim pour rejoindre la rive droite et remonter par l’avenue d’Iena en direction de l’Etoile. Devant l’Arc de Triomphe, le peloton passe devant la tombe du Soldat Inconnu. Une fois les Champs-Elysées descendus, c’est la statue de Georges Clémenceau, président du Conseil pendant la Guerre qui s’offre à nous.
Le peloton dépasse ensuite le Grand Palais qui fut transformé le temps du conflit en hôpital militaire puis la statue d’Albert Ier, roi des belges et surnommé le Roi-Soldat pour être resté à la tête de ces troupes en Belgique pendant toute la durée du conflit alors que le gouvernement s’était lui réfugié en France.Sur la place de la Concorde nous pouvons admirer les statues de Lille et de Strasbourg, villes assiégées faisant l’objet d’un véritable culte pendant la guerre. Avant de bifurquer direction l’Opéra, c’est l’église de la Madeleine qui s’offre aux yeux du peloton. A l’arrière de l’édifice, une statue de Saint-Luc fut décapitée par un obus lors du bombardement du 30 mai 1918. Le peloton dépasse ensuite le Café de la Paix qui pendant la guerre constituait un poste d’observation idéal pour les défilés militaires qui remontaient les grands boulevards. Avant de rentrer place de l’Hôtel de Ville, la randonnée passera par la rue de Choiseul qui – sur le mur de l’immeuble le Centorial – permet d’apercevoir sous une inscription les traces d’un bombardement du 30 janvier 1918.